À la porte de l’immensité
La Côte-Nord est un territoire de démesure (240 000 km²!) où, entre terre et mer, les sens prennent littéralement le large sur 1300 km de côte… Des cours d’eau puissants au coeur de la forêt boréale, des panoramas grandioses et des ressources naturelles abondantes, la Côte-Nord offre un univers à nul autre pareil. On y vient pour vivre la nature, observer les baleines, et pour s’imprégner d’un patrimoine riche et varié.
Sur ce côté de l’estuaire, les Innus, que les Européens dénommèrent « Montagnais », forment la nation la plus populeuse du Québec. En langue innue-aimun, innu signifie « être humain ». Parmi les huit communautés innues de la Côte-Nord, celles d’Essipit et de Nutashkuan (Natashquan) sont sans doute les plus connues. Beaucoup plus au nord, les Naskapis forment une communauté unique, en prise directe avec la toundra, la taïga et les hardes de caribous.
À découvrir
Les communautés
Essipit
Essipit, qui signifie rivière aux coquillages, est une communauté innu enclavée par la municipalité des Escoumins en Côte-Nord. Ils ont un système communautaire inspirée des traditions ancestrales et développent une économie fondée essentiellement sur le tourisme avec une offre diversifiée et complémentaire.
Pessamit
La communauté innue de Pessamit, dont le nom signifie lieu où il y a des lamproies, est installée à 50 kilomètres au sud-ouest de Baie-Comeau. La population parle l’innu-aimun et la communauté travaille à recenser les légendes innues afin de les transmettre aux générations futures.
Uashat mak Mani-Utenam
Tout près de Sept-Îles se trouve la communauté innue de Uashat Mak Mani-Utenam. Près de 4 608 sont membres de cette communauté qui vit sur deux territoires distinct, Uashat et Maliotenam. Les habitants parlent principalement l’innu-aimun et le français.
Ekuanitshit
En face de l’archipel de Mingan, là où les Innu chassaient autrefois le loup-marin est établie la communauté innu d’Ekuanitshit. Le nom signifie là où les choses s’échouent. On y parle le français ainsi que la langue d’origine, l’innu-aimun.
Nutashkuan
Sur la bordure de la rivière Natashquan, la communauté Nutashkuan est fière de sa pêche au saumon de l’Atlantique reconnue internationalement.. Les activités économiques principales sont l’art et l’artisanat, le piégeage et le tourisme.
Unamen Shipu
Accessible par avion ou bateau l’hiver, cette communauté de la Basse-Côte-Nord compte environ 1200 habitants, dont un millier d’Innus et une centaine d’Allochtones et de Malécites. Ils sont l’un des derniers groupes autochtones nomades en Amérique du Nord, mais ils sont aujourd’hui sédentaires.
Pakua Shipu
À plus de 500 kilomètres de Sept-Îles, on peut trouver la communauté innue de Pakua Shipu qui qui signifie en innu-aimun rivière de sable. Jusqu’à récemment, les Innus nomades se déplaçaient le long de la rivière Saint-Augustin vers l’intérieur des terres pour pêcher, chasser ou piéger le saumon, la truite et les animaux à fourrure qui y foisonnent.
Matimekush
La communauté innue de Matimekush, dont le nom signifie petite truite est enclavée par la ville de Schefferville en Côte-Nord. Les habitants parlent principalement l’innu-aimun, puis le français. La chasse et la pêche sont des activités importantes vu l’abondance de la faune.
Kawawachikamach
Cette communauté naskapi est dans la région administrative de la Côte-Nord, sur la frontière avec la Terre-Neuve-et-Labrador. Ils ont un mode de vie très traditionnel, comme la chasse et la pêche de subsistance ainsi que le piégeage. C’est le seul village naskapi au Québec.