Abitibi-Témiscamingue
Kebaowek
Enclavée par la municipalité de Kipawa, à 40 km au nord de la communauté Timiskaming est installée la communauté Anishinaabe Kebaowek, également appelée Eagle Village. En 2016, on y comptait 274 habitants.
Kitigan Zibi
Kitigan Zibi, autrefois appelé Maniwaki, habite 1 200 résidents qui forment la plus grande communauté algonquine du Canada. Kitigan veut dire désert ou terre cultivée et zibi signifie rivière, correspondant aux limites du territoire par la rivière de l’Aigle et la rivière Désert.
Lac-Rapide
Près de 600 résidents habitent le village anishnabe algonquin Lac-Rapide, situé dans la réserve faunique de La Vérendrye. C’est également l’endroit du siège des Algonquins de Barriere Lake.
Lac-Simon
Officiellement établie et reconnue en 1962, la communauté anishnabe algonquine de lac Simon est située à environ 32 kilomètres de Val-d’Or en Abitibi. La jeune communauté est composée de 2100 habitants.
Pikogan
À 3 km d’Amos, sur la rive ouest de la rivière Harricana est installée une jeune communauté anishnabe algonquine, connue également sous le nom de la Première Nation Abitibiwinni. La population, qui est d’ailleurs majoritairement âgée de moins de 18 ans parle anglais, français, mais aussi la langue traditionnelle, l’algonquin.
Timiskaming
Cette communauté anishnabe algonquine est située à la tête du lac Timiskaming, près de la frontière de l’Ontario. Saugeen Anishinabeg signifie People of the River en langue algonquine, qui fait allusion à la situation géographique de la communauté.
Long Point
Sur la rive sud de la rivière Winneway, à proximité du lac Simard, vit la communauté Anishinabeg Long Point encore selon le mode de vie traditionnel. Ils sont très attachés à la préservation de la faune et des ressources naturelles et leur langue d’usage est surtout l’anglais.
Kitcisakik
Avec seulement 300 personnes y vivant toujours, la communauté des Anicinapek de Kitcisakik est située sur les bords du grand lac Victoria. Kitci signifie grand et sakik signifie à l’embouchure donc Kitcisakik signifie au grand élargissement de la rivière.
Wolf Lake
Wolf Lake est une communauté anishnabe algonquine avec comme langue d’usage principalement l’anglais. La majorité des 200 habitants vivent en dehors de la communauté dans les villages avoisinants.
Bas-Saint-Laurent, Gaspésie
Gesgapegiag
La communauté Gesgapegiag, établie sur la rive de la baie des Chaleurs, à l’embouchure de la rivière Cascapédia est reconnue depuis 1850. Son nom signifie rivière large en mi’gmaq, mais les habitants parlent communément l’anglais.
Gespeg
Vivant en étroite relation avec la nature qui l’entoure, la communauté mi’gmaq de Gespeg s’est installée en permanence dans la baie de Gaspé depuis le 16e siècle. Gespeg signifie là où la terre prend fin en mi’kmaq.
Wolastoqiyik Wahsipekuk
La Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, autrefois appelée Malécites de Viger, occupe un petit territoire au coeur du village de Cacouna au Bas-Saint-Laurent. On y retrouve notamment la maison Denis-Launière, patrimoine historique de la communauté. La communauté est dispersée, mais elle se réunit lors du pow-wow annuel.
Cantons-de-l’Est, Montréal, Montérégie
Akwesasne
Fondée au milieu du 18e siècle par des familles Kanien'kehá:ka, cette large communauté de 14 000 personnes vit à cheval sur la limite de l’Ontario et l’État de New York en Montérégie. La communauté à la riche histoire a été pionnière en fondant le premier système juridique autochtone.
Kahnawà:ke
La communauté Kanien'kehá:ka de Kahnawake, qui signifie place of rapids, est située sur la Rive-Sud du fleuve Saint-Laurent. Elle comprend trois lieux historiques nationaux du Canada et les deux langues parlées sont l’anglais et le kanien'kéha.
Kanesatake
À la confluence de la rivière des Outaouais et du lac Deux-Montagnes, enclavé dans la ville d’Oka, se trouve la petite communauté kanien'kehá:ka de Kanesatake. Elle est composée de plus de 2000 personnes, dont 1350 sur communauté.
Centre-du-Québec, Mauricie
Odanak
La communauté abénakise Odanak, qui signifie au village, est installée au Centre-du-Québec, sur la rive est de la rivière Saint-François. On y retrouve notamment le plus vieux musée autochtone ainsi que le premier cégep consacré à l’éducation des Autochtones du Québec. Le tourisme est crucial pour leur économie tout en préservant leur culture et tradition.
Wôlinak
Pratiquant toujours la chasse, pêche et autres activités traditionnelles en relation avec la nature, la communauté abénakise Wôlinak est établie près de la rivière Bécancour. Son nom signifie à la baie, autrefois utilisée au 17e siècle par les Abénakis pour avoir accès à leur territoire de chasse hivernale dans la grande forêt.
Opitciwan
Sur la rive nord du réservoir Gouin à 280 km à l'ouest de Roberval se trouve la communauté Atikamekw d'Opitciwan. Ce nom signifie « courant du détroit ».
Wemotaci
Dans cette communauté atikamekw, l’économie locale est basée sur l’art et l’artisanat, la foresterie, les pourvoiries et le piégeage. Il y a avait d’ailleurs autrefois des postes de traite de fourrure, notamment par la compagnie de la Baie-d’Hudson. La majorité de la communauté a encore l’Atikamekw comme langue maternelle, la langue autochtone la plus parlée encore au Québec.
Côte-Nord
Essipit
Essipit, qui signifie rivière aux coquillages, est une communauté innu enclavée par la municipalité des Escoumins en Côte-Nord. Ils ont un système communautaire inspirée des traditions ancestrales et développent une économie fondée essentiellement sur le tourisme avec une offre diversifiée et complémentaire.
Pessamit
La communauté innue de Pessamit, dont le nom signifie lieu où il y a des lamproies, est installée à 50 kilomètres au sud-ouest de Baie-Comeau. La population parle l’innu-aimun et la communauté travaille à recenser les légendes innues afin de les transmettre aux générations futures.
Uashat mak Mani-Utenam
Tout près de Sept-Îles se trouve la communauté innue de Uashat Mak Mani-Utenam. Près de 4 608 sont membres de cette communauté qui vit sur deux territoires distinct, Uashat et Maliotenam. Les habitants parlent principalement l’innu-aimun et le français.
Ekuanitshit
En face de l’archipel de Mingan, là où les Innu chassaient autrefois le loup-marin est établie la communauté innu d’Ekuanitshit. Le nom signifie là où les choses s’échouent. On y parle le français ainsi que la langue d’origine, l’innu-aimun.
Nutashkuan
Sur la bordure de la rivière Natashquan, la communauté Nutashkuan est fière de sa pêche au saumon de l’Atlantique reconnue internationalement.. Les activités économiques principales sont l’art et l’artisanat, le piégeage et le tourisme.
Unamen Shipu
Accessible par avion ou bateau l’hiver, cette communauté de la Basse-Côte-Nord compte environ 1200 habitants, dont un millier d’Innus et une centaine d’Allochtones et de Malécites. Ils sont l’un des derniers groupes autochtones nomades en Amérique du Nord, mais ils sont aujourd’hui sédentaires.
Pakua Shipu
À plus de 500 kilomètres de Sept-Îles, on peut trouver la communauté innue de Pakua Shipu qui qui signifie en innu-aimun rivière de sable. Jusqu’à récemment, les Innus nomades se déplaçaient le long de la rivière Saint-Augustin vers l’intérieur des terres pour pêcher, chasser ou piéger le saumon, la truite et les animaux à fourrure qui y foisonnent.
Matimekush
La communauté innue de Matimekush, dont le nom signifie petite truite est enclavée par la ville de Schefferville en Côte-Nord. Les habitants parlent principalement l’innu-aimun, puis le français. La chasse et la pêche sont des activités importantes vu l’abondance de la faune.
Kawawachikamach
Cette communauté naskapi est dans la région administrative de la Côte-Nord, sur la frontière avec la Terre-Neuve-et-Labrador. Ils ont un mode de vie très traditionnel, comme la chasse et la pêche de subsistance ainsi que le piégeage. C’est le seul village naskapi au Québec.
Eeyou Istchee Baie-James
Mistissini
Plus de 4500 habitants forment la communauté crie de Mistissini sur la rive sud-est du lac Mistissini, qui est le plus grand lac naturel du Québec. Son nom signifie grand rocher et tient du roc géant qui a servi de point de repère à plusieurs générations. La communauté offre un heureux mélange de tradition et de modernité.
Eastmain
La communauté eeyou d’Eastmain est la plus petite communauté autochtone qui borde la baie James en termes de population. Ils sont installés à l’embouchure de la rivière Eastmain. Le nom du village en lyniw-ayamiwin (langue eeyou) est Wapan Tauw et signifie terres à l’est de la baie James.
Chisasibi
Dernière communauté crie accessible en voiture, Chisasibi est installée près de la rive sud de la rivière La Grande. La communauté était à l’origine sur l’île Fort George, non loin. Aujourd’hui, un festival culturel se tient sur cette île.
Nemaska
Capitale de la nation crie d’Eeyou Istchee et siège du gouvernement de la Nation crie, cette communauté est située à l’ouest du lac Champion, entre le lac Mistassini et la Baie-James. À l’origine, la communauté était située aux abords du lac Nemaska à proximité de la rivière Rupert, mais des changements historiques expliquent sa relocalisation. On y parle encore le cri.
Oujé-Bougoumou
Lieu où se rassemblent les gens, la communauté de Oujé-Bougoumou est récipiendaire d’un prix de l’UNESCO pour sa construction selon plusieurs critères de développement durable et son architecture traditionnelle. Elle est également reconnue pour l’Institut culturel cri Aanischaaukamikw.
Waskaganish
Établie il y a 350 ans et lieu de migration d’oiseaux d’une grande importance, cette petite communauté crie est située aux abords de la rivière Rupert. Ils accueillent un événement annuel important où l’on peut observer des pratiques de pêche traditionnelle.
Waswanipi
Cette communauté crie est située près du confluent des rivières Opawica, Chibougamau et Waswanipi. C’est la communauté crie la plus au sud au Québec et les habitants parlent cri, anglais et français.
Wemindji
Cette communauté crie, qui doit son nom au mot cri pour collines peintes ou montagnes ocres offre de magnifiques paysages. C’est un bel endroit pour découvrir les îles côtières à proximité et observer la faune nordique comme les phoques, oiseaux migrateurs et bélugas.
Whapmagoostui
Place des bélugas en langue crie, le village de Whapmagoostui est le plus au nord du territoire d’Eeyou Istchee, à l’embouchure de la Grande Rivière de la Baleine sur la côte de la baie d’Hudson au Nunavik. Ils vivent à proximité des Inuit de Kuujjuarapik.
Nunavik
Akulivik
Lieu privilégié pour la chasse, car les environs abondent de gibiers, le village d’Akulivik est bordé au sud par l’embouchure de la rivière IIIukotat et au nord par une baie profonde. La population inuit parle l’inuktitut en majorité.
Aupaluk
Plus petite communauté du Nunavik, Aupaluk est situé sur la rive sud de la baie Hopes Advance. Le nom du village rappelle la couleur de son sol ferrugineux, qui est propice à la randonnée et qui signifie là où la terre est rouge. C’est le premier village de l’arctique canadien conçu par les Inuit.
Inukjuak
Situé tout près de la baie d’Hudson sur la rive nord de la rivière Innuksuk, reconnue pour ses eaux turquoises et ses rapides, est installé le village d’Inukjuak. Cette communauté inuit est seulement accessible par avion et bateau et son nom veut dire The Giant en inuktitut.
Ivujivik
Village inuit le plus au nord du Québec, Ivujivik ne contient aucune route et est le lieu de nidification d’une des plus grandes colonies de guillemots de Brünnich. Son nom signifie lieu où l’on est prit dans les glaces qui dérivent puisque la région est libre de glace pendant environ 20 jours durant l’été.
Kangiqsualujjuaq
Lieu de prédilection pour les amateurs des parcs nationaux, ce village inuit est le plus à l’est du Nunavik, à 25 km de la baie d’Ungava au fond d’une anse de la rivière George. Son nom signifie la très grande baie en inuktitut.
Kangiqsujuaq
À 10 km du détroit d’Hudson, sur la rive sud-est de la baie Wakeham, sont installés les Inuit de Kangiqsujuaq, qui pêchent les moules en hiver en perçant des trous dans la glace marine où la baie est peu profonde. On y trouve le célèbre parc national des Pingualuit, où on retrouve un cratère météoritique aux eaux bleues.
Kangirsuk
Le village Kangirsuk est situé sur la rive nord de la rivière Arnaud, où une falaise rocheuse au nord et une grande colline à l’ouest l’entourent. Il y a beaucoup de lacs et de rivières dans la région et la pêche aux moules est très présente dans la rivière Arnaud.
Kuujjuaq
Kuujjuaq, qui signifie grande rivière est la plus importante et connue des communautés inuites du Nunavik. Elle est située sur la rive ouest de la rivière et à 50 km en amont de la baie d’Ungava. C’est sur le chemin de migration annuelle du troupeau de caribou de la rivière George en août et septembre.
Kuujjuaarapik
Des 14 villages nordiques du Nunavik, celui le plus au sud-est Kuujjuarapik. Les habitants inuit parlent en majorité l’inuktitut, sinon l’anglais. Le nom signifie little great river dans la langue d’origine.
Puvirnituq
Le village inuit de Puvirnituq est installé à 4 km de la baie Puvirnituq sur la rive nord de la rivière qui porte le même nom. Les habitants parlent en majorité l’inuktitut et tous les automnes, un troupeau de caribous de la rivière aux feuilles défile pendant plusieurs jours à proximité.
Quaqtaq
Situé sur la baie Diana appelée Tuvaaluk, sur une péninsule qui avance dans le détroit d’Hudson se trouve la communauté inuite de Quaqtaq. La baie de Diana regorge de mammifères terrestres et marins : poissons et fruits de mer comme les moules et les pétoncles.
Salluit
Salluit, village inuit, est un lieu stratégique pour les réunions auxquelles participent les 14 communautés du Nunavik. On peut observer la faune et la flore à partir du fjord de Salluit et le village est entouré de hautes montagnes s’élevant à presque 500 m.
Tasiujaq
Endroit de pêche pour l’omble chevalier réputé, Tasiujaq est une communauté inuite établie sur les rives du lac aux Feuilles au fond de l’anse Profonde. À la limite des arbres, où la toundra arbustive devient la toundra arctique, le bassin aux Feuilles est reconnu pour des marées exceptionnelles de plus de 15 m.
Umiujaq
À 15 km à l’ouest du lac Tasiujaq, sur les rives de la baie d’Hudson est installé le village d’Umiujaq. Le nom est attribué à la traduction qui ressemble à un bateau, qui fait référence à une colline aux alentours qui ressemble à un oumiak échoué. Les habitants parlent l’inuktitut en majorité.
Saguenay, Lac-Saint-Jean
Mashteuiatsh
Mashteuiatsh, qui signifie là où il y a une pointe est la seule communauté autochtone dans la région du Saguenay Lac-Saint-Jean. L’appellation Pekuakamiulnuatsh (Ilnuatsh du Pekuakami) les désigne aujourd’hui. La majorité de ses membres sont établis dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, principalement dans cette communauté. Désignée autrefois par le nom de Ouiatchouan, la communauté porte le nom de Mashteuiatsh depuis 1985, connue aussi sous le nom populaire de Pointe-Bleue. Les 6780 membres de cette Nation parlent le nehleun et le français.